L’IFEP propose de consigner ses « contacts »,
une solution simple et citoyenne pour tenter de prévenir une 2ème vague épidémique
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L’IFEP appelle chaque citoyen à prendre 3 à 4 minutes chaque jour pour noter sur un support papier ou numérique les personnes avec lesquelles un contact aurait pu constituer une occasion de transmission du virus. Dans l’hypothèse d’une contamination ultérieure, ces informations, disponibles instantanément, favoriseraient une alerte efficace et rapide des personnes concernées afin qu’elles prennent les mesures appropriées.
Comme il est difficile d’agir sur le délai qui s’écoule entre la contamination d’une personne et la confirmation diagnostique de son infection, une des clefs de la maîtrise de la propagation du virus se situe dans la capacité à identifier rapidement les individus ayant été en contact avec elle dans les jours précédents.
L’objectif de la course de vitesse qui s’engage au moment de la confirmation du diagnostic est de réussir à prévenir un maximum de ces personnes dites « contacts » avant qu’elles ne transmettent à leur tour le virus.
Dès lors, c’est l’isolement qui devient le geste barrière recommandé pour la personne diagnostiquée mais aussi pour les individus ayant été en contact avec elle.
En clair, la consignation quotidienne par chacun, sur un support numérique ou non, des personnes avec lesquelles il a pu être en contact, constitue un aide-mémoire précieux qui permet d’accélérer, au moment où cela est possible, la lutte contre la propagation du virus. Cette démarche donne la possibilité, à chaque personne diagnostiquée, de prévenir, sans attendre, les intéressé.e.s avec l’appui des professionnels de santé ayant réalisé le diagnostic.
Il s’agit-là d’une démarche citoyenne utile pour protéger à la fois ses proches et la population toute entière. Elle aura d’autant plus d’efficacité qu’elle sera expliquée et promue auprès d’un grand nombre de citoyens. Nombre d’entre eux, frustrés et impuissants depuis le début de l’épidémie, n’attendent que l’occasion pour apporter une contribution, même modeste, à la résolution de la crise que nous traversons.